Réduction de la pollution lumineuse : signature de la charte des partenaires de la Réserve internationale de Ciel Étoilé (Label international RICE) du Parc national des Cévennes

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Mercredi 13 novembre s’est tenue, à l’École d’astronomie d’Alès, la signature de la charte des partenaires de la Réserve internationale de Ciel Étoilé (RICE) du Parc National des Cévennes. Les signataires étaient nombreux à s’engager envers la réduction de la pollution lumineuse sur leur territoire d’ici 2030 : le Parc National des Cévennes (gestionnaire de la RICE), représenté par son président Stéphan Maurin, la ville de Mende, représentée par Valérie Trémolières, Alès agglomération, représentée par son président Christophe Rivenq, mais aussi Nîmes Métropole, Montpellier Méditerranée Métropole, la ville de Millau, le Syndicat Départemental d’Énergie et d’Équipement de la Lozère (SDEE 48), le Syndicat Mixte d’Électricité du Gard (SMEG 30) ou encore le Parc naturel régional des Grands Causses.

Mende s’inscrit dans cette démarche compte tenu des actions déjà mises en œuvre pour diminuer la pollution lumineuse de la ville comme le précise Valérie Trémolières, élue déléguée aux énergies renouvelables et au réseau de chaleur :

« La ville de Mende s’est engagée depuis plusieurs années dans une politique de réduction de la consommation d’énergie sur l’ensemble de ses infrastructures. Cela repose sur une politique ambitieuse visant à réduire les coûts liés à l’éclairage public, qui constitue l’un des principaux postes de consommation de la ville. La gestion de ce dernier est effectuée en régie par les services techniques de la ville, qu’il s’agisse des opérations d’entretien ou le renouvellement du matériel. »

Cette politique se décline en trois axes principaux :

    1. l’extinction d’une partie de l’éclairage public depuis 2017, de 23h à 6h du matin du dimanche soir au vendredi matin, réduisant entre 15 et 20% la consommation générale d’électricité liée à l’éclairage public ;
    2. le renouvellement, depuis 2016, des anciennes lanternes par de la technologie LED qui favorise la baisse significative des consommations et des coûts d’entretien ;
    3. ou encore l’ajustement au plus près des consommations réelles de chaque abonnement souscrit par l’analyse des courbes de chacun d’eux, permettant de réduire la puissance souscrite et ainsi les coûts d’abonnements.

Il est reconnu que la pollution lumineuse a des conséquences néfastes sur l’environnement (perturbation de la biodiversité, réduction de la visibilité du ciel, impact carbone, émissions de CO2…), mais également sur la santé des habitants (impactant notamment le sommeil). En ce sens, la charte de la RICE a pour objectif de préserver la qualité du ciel et l’environnement nocturne d’un périmètre défini. Pour cela, des réglementations sont appliquées par divers acteurs situés dans ce périmètre (parcs nationaux et régionaux, ville, agglomération…). Il est question d’initiatives telles que la limitation et réduction des nuisances lumineuses, qu’elles soient publiques ou privées (enseignes, éclairages, parkings…) et conformément au principe de sobriété énergétique, l’amélioration de la gestion du parc d’éclairage public (comme le passage vers le 100% LED à l’horizon 2030), la sensibilisation des citoyens ou encore la veille au respect des normes en vigueur.