Fonctionnement

Les réseaux de chaleur de type biomasse ont de nombreux avantages :

• Réduction du coût de chauffage pour les abonnées du réseau, comparativement aux énergies fossiles ou électricité.
• Valorisation de sous-produits forestiers ou agricoles.
• Regain d’activité pour ces secteurs économiques
• Création  d’emploi  local  pour  la  fourniture  d’énergie, l ‘entretien du réseau et chez les particuliers qui se sont raccordés,  et  nouveau  rôle  pour  la collectivité locale.
• Atout environnemental au niveau de la consommation de combustibles fossiles et de la gestion de l’espace rural.

Entretien et coûts :

Il n’est plus  nécessaire pour les particuliers de réaliser l’entretien de leur système de chauffage. L’entretien et le dépannage sont compris dans le contrat de souscription au réseau.

En particulier, il n’est plus nécessaire de se soucier du ramonage avant l’hiver, ni du réglage du brûleur d’une chaudière (qui est remplacée par une « sous-station », voir ci-après).

Les réseaux de chaleur permettent généralement de  diminuer la facture énergétique des particuliers. En 2022 et certainement pendant plusieurs années encore, ce type d’approvisionnement énergétique s’avère ou s’avèrera plus économique  que l’ensemble des autres énergies fossiles dans la majorité des cas.

Il  s’agit  de  la  chaufferie  qui  assure  la production  de  chaleur  pour  l’ensemble des bâtiments raccordés au réseau.

A Mende, la chaufferie se situe au niveau du causse d’Auge et celle-ci est gérée par la société Bioénergie.

Elle  dispose  d’une  chaudière  principale biomasse qui assure la majeure partie de la   consommation   annuelle   de   chaleur.  Cette  chaudière  principale  peut  être  à plaquette  de  bois, ou granulés  de  bois.

Une  chaudière secondaire est obligatoirement  présente.  Elle  prend  le relais  lorsque  la  chaudière  principale  est en  maintenance  ou  lorsque  la  puissance de  chauffe  demandée  par  le  réseau  deviendrait supérieure  à  la  puissance  de  celle-ci.  La chaudière  secondaire  est  généralement alimentée  par  un  combustible  fossile  (par exemple fioul, c’est le cas à MENDE).

Attenant   au   local  de  la  chaufferie  se trouvent  les  réserves  de  combustible.  Il s’agit de zones  de  stockage des  plaquettes  ou  des  granulés  pour  la chaudière  principale.

Ces   réserves   doivent   être   suffisantes pour pouvoir faire fonctionner normalement  le  réseau  de  chaleur  en période    hivernale    avec    un    défaut d’approvisionnement  de  plusieurs  jours consécutifs (si neige ou intempéries importantes par exemple, qui pourraient entrainer des ruptures d’approvisionnement de la ressource).

Il  s’agit  du  réseau  de  canalisations  qui permet  de  distribuer  la  chaleur  produite (eau chaude) au   niveau   de   la  chaufferie centrale jusqu’à chaque bâtiment raccordé.

A Mende, le réseau se déploie sur une quinzaine de kilomètres dans la ville (voir le plan du réseau en annexe).

Pour pouvoir se raccorder, il faut que l’habitation se trouve proche du réseau.

Le réseau de chaleur constitue une boucle de  circulation  et  à  chaque  bâtiment  une sous station (1) permet  d’échanger  une  partie  de la  chaleur  transportée  par  le  fluide  du réseau   avec   le   système   de   chauffage central du bâtiment.

Canalisations pré-isolées constituant le réseau de chaleur de la ville :

• Le réseau de distribution est constitué de canalisations   pré-isolées   qui   diminuent fortement  les  pertes  thermiques.  Elles sont  de  l’ordre  de  1°C  par  kilomètre  de canalisation. La longueur d’un réseau est ainsi  plutôt  limitée  par  l’investissement ou bien les dénivelés, plutôt que par les pertes de chaleur.

(1) Sous station :

• Il  s’agit  de l’équipement présent au sein de  chaque  bâtiment  ou  habitation  qui permet  le  transfert  de  chaleur  entre  le réseau    principal    et    le    système    de chauffage central.

L’élément principal de la sous-station est un  échangeur  de  chaleur,  qui  permet  le transfert   de   chaleur   entre   les   deux circuits, comme son nom l’indique.

La    sous-station    comporte    aussi    un compteur de calorie (chaleur) qui permet de  connaître  la  consommation  d’énergie du  bâtiment  et  qui  sera  utilisé  pour  la facturation.

Il y a uniquement un échange de chaleur entre le réseau principal et le circuit d’eau chaude de chaque bâtiment raccordé.

En  particulier,  l’eau  chaude  produite  au niveau   de   la   chaufferie   centrale   fait uniquement  une  boucle sur le réseau de chaleur  et  ne  circule  en  aucun  cas  dans les habitations.

La  facture  d’un  abonné  à  un  réseau  de chaleur   est   divisée   en   deux   parties, comme   pour   l’eau, l’électricité   et   le téléphone.

Une part abonnement :

• Cette partie correspond à l’amortissement des équipements constituant le réseau de chaleur.  L’abonnement  est  généralement proportionnel  à  la  puissance  de  chaleur que désire recevoir l’usager.

Une part consommation :

• Elle est liée au coût de fonctionnement du réseau  de  chaleur.  Cette  partie  est  pour l’usager, proportionnelle à la consommation  d’énergie  qui  est  relevée par le compteur de calories. Elle répercute le coût du réseau de chaleur en termes d’achat de combustible, de surveillance et d’entretien.

Pour plus de détails et d’informations, se rapprocher de la société délégataire TENDEM.

Télécharger le rapport Tendem